Home > Projets financés > Projets 2012 de la Fondation : identification des gènes oculaires spécifiques pour le développement de thérapies dans la SLA

Suite de notre présentation des 7 projets qui ont été retenus dans le cadre du 4ème appel à projets de la Fondation Thierry Latran, pour un montant global de financement de 946 000 € sur 3 ans. Nous allons nous pencher sur le dernier projet qui concerne l’identification des gènes oculaires pour le développement de thérapies dans la SLA.

La sclérose latérale amyotrophique est une maladie caractérisée par la dégénérescence sélective et progressive des motoneurones somatiques, aussi appelés MNs. Cependant, tous les MNs ne dégénèrent pas dans la SLA : certains groupes de MNs, y compris ceux du noyau oculomoteur qui contrôle les mouvements des yeux, sont épargnés. Les raisons de cette différence de vulnérabilité entre les MNs restent inconnues.

L’identification des mécanismes qui permettent de protéger les neurones oculomoteurs de la dégénérescence pourrait mener à des thérapies de prévention de la perte progressive de MNs dans la SLA. À l’aide d’une analyse de l’expression génique des MNs ayant une vulnérabilité différente, des scientifiques ont identifié de nombreux gènes qui ont une expression restreinte dans les neurones oculomoteurs (OM) et remarqué une absence de gènes dans les neurones touchés.

Il a été démontré que l’expression restreinte du gène spécifique aux OM de la parvalbumine protège les MNs de la dégénérescence. De plus, les études du groupe de recherche montrent que d’autres facteurs de transcription sont restreints et peuvent rendre vulnérables des MNs résistants à la dégénérescence.

L’objectif de cette étude est de mieux caractériser les propriétés de protection des molécules spécifiques aux OM afin d’étendre une nouvelle approche thérapeutique pour la SLA. En utilisant la thérapie génique, l’équipe de recherche examinera si l’introduction de gènes spécifiques des OM dans des MNs vulnérables au niveau de la colonne vertébrale peut induire une résistance à la dégénérescence.

Les chercheurs combinent des approches in vitro et in vivo, en utilisant des motoneurones spécifiques sur des modèles de rongeurs et différents essais de toxicité afin de définir des gènes cibles efficaces en thérapeutique.

  • Investigateur Principal : Stefania Corti, Milan, Italie
  • Autre Investigateur : Eva Hedlund, Stockholm, Suède
  • Financement : 128,000€
  • Durée du projet : 3 ans

Un commentaire, RSS

Votre adresse de courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués *

*