Home > Projets financés > Projets 2011 de la Fondation : la protéine TDP-43 sur la sellette

"Fondation Thierry Latran" SLA "Sclérose latérale amyotrophique" "Maladie Charcot"Nous poursuivons notre passage en revue des projets sélectionnés par la Fondation en 2011. C’est une étude approfondie de la protéine TDP-43 qui a été proposée par l’équipe du Dr Franck Hirth du MRC Center for Neurodegeneration du King’s College de Londres.

Ce projet bénéficie d’une subvention de 120 000€.

TDP-43 est une protéine d’intérêt pour les chercheurs qui se penchent sur la SLA : elle est retrouvée sous forme d’agrégats dans les motoneurones affectés par la maladie, et des mutations du gène codant pour TDP-43 ont été mis en évidence dans les formes familiales et sporadiques de la SLA. Il reste à élucider aujourd’hui les mécanismes exactes qui lient TDP-43 à la maladie.

Fondation Thierry Latran, Thierry Latran, SLA, Maladie de Charcot, Lou Gehrig's Disease, MND, Motor neuron disease, ALS, MND, Amyotrophic Lateral Sclerosis, Motor Neurone Disease, Fondation Thierry Latran, Thierry Latran, SLA, Maladie de Charcot, Lou Gehrig's Disease, MND, Motor neuron diseaseLe projet de l’équipe dirigée par le Pr. Hirth est basé sur l’utilisation d’un modèle animal particulier fréquemment employé dans la recherche génétique, la mouche du vinaigre, également appelée drosophile, ou Drosophila melanogaster.
Si cet insecte peut sembler à première vue très éloigné de l’homme, une grande partie des composants de son système nerveux sont très comparables à ceux de l’homme, notamment pour ce qui concerne les motoneurones et l’innervation musculaire. La drosophile produit d’ailleurs une protéine TDP-43 similaire à la protéine humaine.

En étudiant la protéine TDP-43 sur des drosophiles portant des mutations génétiques proches de celles observées chez les malades atteints de SLA, les chercheurs vont tenter de décoder toutes les interactions de la TDP-43 avec d’autres protéines dans l’environnement du motoneurone, autres protéines elles mêmes impliquées dans son fonctionnement.

En comprenant comment la protéine TDP-43 défectueuse peut être perturbée par d’autres protéines au cours de la maladie chez la drosophile et en mettant possiblement en évidence ensuite ces mêmes schémas protéiques chez l’homme, on disposera de nouvelles cibles pour le développement de traitements contre la SLA.

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Illustration : Drosophila melanogaster / wikipedia.

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