La réponse de Wim Robberecht, Professeur de Neurologie à Louvain et président du Conseil scientifique de la Fondation :

« L’un des principaux objectifs de la recherche fondamentale sur la sclérose latérale amyotrophique est de progresser dans la compréhension des mécanismes impliqués au cours de cette maladie afin de pouvoir d’identifier de nouvelles « cibles » potentielles de traitement.

Plusieurs molécules actuellement en développement, suscitent de grands espoirs et nous espérons que l’une ou plusieurs de ces pistes se révèleront intéressantes.

Parmi les autres axes de recherche, l’identification de marqueurs spécifiques de la SLA (substances dosées facilement dans le sang par exemple), pourrait favoriser un diagnostic beaucoup plus précoce de la maladie et l’étude de ce marqueur pourrait permettre également de prédire rapidement l’efficacité d’un traitement, soit au moment du diagnostic soit dans les premières semaines de traitement. En effet, ne disposant d’aucun marqueur fiable à ce jour, nous devons pour chaque nouveau traitement, inclure un très grand nombre de patients dans les essais cliniques et attendre plusieurs années avant de pouvoir conclure sur l’intérêt de la molécule. »