Home > Projets financés > Projet sélectionné lors de l’Appel à Projets 2013 : Rôle du complexe majeur d’histocompatibilité de classe I dans la SLA

 

Ce projet est mené par le Dr. Giovanni Nardo (photo) post doctorant dans le département de Neurobiologie Moléculaire de l’Institut Mario Negri dirigée par le Dr. Caterina Bendotti.

La perte de motoneurones est la principale cause de la SLA mais il y a de plus en plus de travaux qui suggèrent que les cellules immunitaires ont une influence importante sur l’évolution de la maladie chez les patients SLA et sur les modèles de souris SLA. En effet, bien que le système nerveux central soit considéré comme « immunoprivilégié » en raison de la barrière hémato méningée (BHM), des infiltrats de cellules immunitaires sont trouvés dans le cerveau et la moelle épinière des patients SLA post-mortem. En outre, les axones des motoneurones spinaux qui ne sont pas protégés par la BHM peuvent communiquer avec le système immunitaire pendant toute la durée de la maladie.

Nous avons trouvé récemment que des motoneurones spinaux dans un  modèle de souris activent une série de molécules clés impliquées dans cette communication comme l’immunoprotéasome et les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité de classe I (CMHCI). En particulier, nous avons observé que ces molécules s’accumulent de préférence dans les axones moteurs et au niveau de la jonction neuromusculaire de souris SOD1G93A à l’apparition de la maladie.

Avec ce projet, nous allons étudier si ce phénomène représente une tentative des motoneurones pour se protéger de la dégénérescence progressive, ou si elle participe au mécanisme pathogène qui entraîne la mort des motoneurones.

Aborder cette question est d’une importance fondamentale pour comprendre les mécanismes responsables de la progression rapide de la maladie et d’identifier des approches pouvant arrêter ou au moins ralentir la progression. Pour cela, nous allons étudier comment et par quel mécanisme, l’absence de β2microgobluline, un composant essentiel du CMHCI, affecte le développement et l’évolution de la maladie dans un modèle murin de la SLA.

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