Home > Tribune > « Guérir, est ce raisonnable de penser à cela ? » par Michèle Fussellier

ALS, MND, Amyotrophic Lateral Sclerosis, Motor Neurone Disease, Research Project, Research, Project, Fondation Thierry Latran, Thierry Latran, SLA, Maladie de Charcot, Lou Gehrig's Disease, MND, Motor neuron diseaseOn le voit la SLA est bien un paradigme de santé publique qui s’affiche dans la catégorie des maladies rares – faussement rares – tandis que 4 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Avant 60 ans la SLA est plus fréquente que la maladie d’Alzheimer, au delà le ratio s’inverse. Elle est aussi la plus rapidement évolutive.

On l’a vu les zones atteintes diffuses égarent les pistes de recherche et la communauté médicale s’accorde désormais à penser à un aspect multifactoriel de la maladie.

Ces propos sans doute un peu pessimistes ouvrent sur plusieurs réflexions :

Guérir est ce raisonnable de penser à cela ?

N’oublions jamais que rares sont les maladies qu’on guérisse si ce n’est en ayant recours à quelques prouesses chirurgicales corrigeant une quelconque malformation ou éliminant un organe gênant mais pas forcément nécessaire.
De même repérer le germe responsable de la maladie et l’antibiotique qui aura raison de sa multiplication insensée et de son invasion anarchique est le plus spectaculaire exemple conduisant à la guérison, à la restitution de la santé.
Stopper l’évolution est sans doute la voie royale à condition de connaître la cause ou les causes dans un contexte multifactoriel.

Le Parkinsonien est amélioré par la prise du neurotransmetteur indispensable dont la source est tarie par la dégénérescence de la zone productrice. De même le diabétique avec sa prise d’insuline, l’hypertendu etc.…

En lire plus :

Première partie : Tribune : « la SLA, un paradigme de santé publique » par Michèle Fussellier

Deuxième partie : Tribune de Michèle Fussellier : du big bang aux cellules souches

Troisième partie : « S’assumer dans la réalisation du possible » par Michèle Fussellier

Quatrième partie : « La relation médecin/malade n’est pas sous-traitable » par Michèle Fussellier

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